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11 – Atmosphère, atmosphère …

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Onzième article

Bonjour chère lectrice et cher lecteur

Figurez-vous que l’on a fait connaissance avec le nouvel occupant de la bulle.

Chacun s’est présenté.

Il nous a dit qu’il était content d’’être là. Que c’était pour lui une renaissance. Il nous a dit que Porthos l’avait prévenu que l’on bavardait toute la nuit, mais qu’il avait un sommeil de plomb et que cela ne le gênerait en rien.

Il nous a dit que si on l’acceptait dans notre club d’hélicos, il en serait à la fois extrêmement heureux et fier et tout disposé à bosser avec nous.

Avec d’aussi belles paroles que voulez-vous que l’on fît ?

Il nous a dit que d’après lui, on surestimait la difficulté de l’instabilité de l’hélicoptère en vol. Alors que c’était tout en doigté, avec, il est vrai, une excellente coordination nécessaire des mouvements entre les trois commandes. Qu’à côté, je cite, « piloter un avion, un appareil stable en vol, c’était du pipi de chat. Que quand le pilote (H/F) faisait corps avec l’hélicoptère, ça devenait grandiose ! ».

Nous étions baba ! Scotchés les hélicos !

On sent l’avion très pro, à l’aise dans son fuselage, bien sur ses roues.

Il s’en est fallu d’un rien que l’on se mette tous à renifler. Pour dissiper l’émotion qui s’installait et détendre l’atmosphère, j’ai dit que ce n’était pas l’occupant précédent de la bulle qui nous aurait dit ça !

Bien sûr, vous nous connaissez maintenant (voir nos articles précédents), on a été pris de fou rire. Le rire c’est souverain, je me répète. Cela nous a fait beaucoup de bien. On avait tous besoin de se détendre les pales. Savez-vous qu’il faut mobiliser 40 muscles du visage pour faire la tête et 17 seulement pour sourire !

Après cette découverte mutuelle qu’on allait bien s’entendre, puisqu’on parlait d’atmosphère, « Atmosphère, Atmosphère…Est-ce que j’ai … ? » Je vous vois sourire, vous connaissez la suite, on a décidé de vous en parler un peu. On n’est pas des experts en météorologie, mais à nous quatre, sans être savants, on peut vous faire un petit topo.

L’atmosphère, on ne vous apprend rien, est l’enveloppe gazeuse qui entoure la Terre. Elle fait environ 32 km de haut. Parler de l’atmosphère ou parler de l’air, c’est pareil.

Tout le monde a bien en tête qu’il y a de l’oxygène dans l’air, mais la composition de l’air a quand même de quoi surprendre ! Parce que l’oxygène ne représente que 21 % alors que l’azote représente 78 % de l’air. Le 1 % restant est composé d’argon et d’autres gaz, dont la vapeur d’eau. La vapeur d’eau représente en moyenne 0,25 % de la masse totale de l’atmosphère. C’est le seul fluide à pouvoir passer rapidement de l’état solide, à l’état liquide et à l’état gazeux et inversement selon la température.

Aramis tient la liste de tous les sujets dont on veut vous parler et là, à l’instant, il a pris note, à propos de la vapeur d’eau, de vous parler du point de rosée. Outre le phénomène qui est intéressant à connaître, cela permet de savoir s’il va y avoir du brouillard ou de la brume. Peut-être qu’au sol, cela ne vous est pas très utile, mais en l’air, pas de vol si brouillard. En tous cas, ni vol d’initiation ni vol de formation pour ce qui me concerne.

On nous a dit que ce que l’on connaissait le mieux sur Terre après l’atmosphère, c’était la stratosphère vue comme quelque chose de très, très, lointain. Si ça vient dans la conversation, ne vous privez pas de briller en situant la stratosphère comme l’une des quatre grandes couches constituant l’atmosphère : d’abord la troposphère, puis, la stratosphère, après quoi, la mésosphère et enfin, la thermosphère.

Cela vous situe que la stratosphère n’est pas si loin que ça.

Ces quatre couches sont liées à la variation de température en fonction de l’altitude.

Si la conversation à laquelle vous participez s’y prête, vous pouvez ajouter qu’entre la troposphère et la stratosphère, il y a la tropopause, qu’entre la stratosphère et la mésosphère (vous suivez ?), il y a la stratopause, et qu’enfin, (qui a dit ouf ?), qu’entre la mésosphère et la thermosphère, il y a la mésopause.

On se croirait dans l’énoncé de périodes géologiques glaciaires !

Pour vous comme pour nous, la couche où il se passe le plus de choses est la première – donc de la troposphère jusqu’à la tropopause – car c’est là qu’on trouve les nuages ainsi que tous les phénomènes météorologiques. Elle a une hauteur en moyenne de 12 Km. 12 km au-dessus de nos têtes. Savez-vous que les cumulonimbus peuvent faire 12 km de haut ! Un nuage aussi haut que la tropopause ! Quand il y a de la grêle, dites-vous bien qu’il y a un cumulonimbus dans le coup !

Dites donc, à regarder en l’air, ça ne vous donne pas un peu le tournis ? Non ? eh bien, nous si. On a besoin de se remettre les pales à l’endroit. Maintenant, vous connaissez le principal sur l’atmosphère. Aramis a pris note de vous reparler des nuages. Ils ne sont pas tous comme les cumulonimbus. Heureusement !

Tout le monde s’associe à moi pour vous dire à très bientôt.

Le Hugues 300