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15 – Comment les fées s’en sont mêlées

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Chère lectrice, cher lecteur,

L’histoire des hélicoptères est passionnante mais nous aimons bien aussi nos légendes. Nous en avons deux : la légende du vent relatif ou comment les oiseaux ont demandé à EOLE de créer les hélicoptères et la légende du pas des pales ou comment les fées s’en sont mêlées pour créer tout ce qui était nécessaire aux hélicoptères.

Quand les Québécois sont venus, (chère lectrice, chers lecteurs, si vous nous rejoignez maintenant, merci de vous rendre sur notre site www.helicharentes.fr pour retrouver sur notre blog tous nos articles), on a vu qu’il y avait quelques variantes mais on vous les raconte telles qu’on nous les a racontées.

Voici notre première légende : la légende du vent relatif ou comment les oiseaux ont demandé à EOLE de créer les hélicoptères.

Voici ce qu’elle dit :

« Dans des temps très anciens, EOLE, le dieu du vent, décidât qu’il ne pouvait pas toujours être présent et qu’il avait besoin d’un remplaçant.

Il demandât aux oiseaux de trouver un vent toujours disponible qui pourrait le remplacer à un endroit quand lui soufflerait à un autre.

Les oiseaux acceptèrent de rechercher ce vent mais lui dirent que s’ils le trouvaient, il faudrait leur faire le cadeau de leur choix. EOLE dit oui et les oiseaux partirent.

Les oiseaux cherchèrent, cherchèrent, cherchèrent partout sur terre.

Ils rencontrèrent toutes sortes de vent, des vents régionaux, de belles bourrasques et des petits zéphyrs comme notre mascotte, (à voir sur notre site), la brise de mer et le vent de terre… aucun de ces vents n’était disponible.

Alors, ils continuèrent à chercher.

Ils ont cherché partout. Et puis un jour, ils ont trouvé.

Quand ils eurent trouvé, ils revinrent à tire d’ailes voir EOLE. Ils lui dirent qu’ils avaient trouvé un vent qui n’existait pas en tant que tel mais que l’on pouvait créer à volonté.

EOLE étant le vrai vent, ils lui proposèrent d’appeler ce vent, le vent relatif lui expliquant que ce vent était lié au mouvement et à la vitesse et qu’on pouvait l’emporter partout avec soi et le créer à volonté.

Ils firent une démonstration à EOLE qui était si enthousiaste que le souffle faillit lui manquer.

Puis ils rappelèrent à EOLE que celui-ci s’était engagé à leur faire le cadeau de leur choix.

EOLE s’en rappelait très bien et leur a demandé ce qu’ils voulaient. Voulaient-ils qu’il crée les nuages ? le jour et la nuit ? l’aurore et le crépuscule ?

A chaque fois les oiseaux disaient non merci. Rien de tout cela ne les intéressait.

Les oiseaux ont dit qu’ils voulaient qu’on se rappelle qu’ils avaient trouvé le vent relatif. C’est comme ça que la légende est née.

Et puis, ils ont dit que le jour où ils trouveraient leur cadeau, ils le demanderaient.

C’est comme ça que les hélicoptères sont nés ».

Notre deuxième légende est la légende du pas des pales ou comment les fées s’en sont mêlées pour créer tout ce qui était nécessaire aux hélicoptères.

Voici ce qu’elle dit :

« Le vent relatif existait depuis que les oiseaux l’avaient trouvé.

Depuis des siècles, et des siècles, et des siècles.

Et force est de constater qu’il s’ennuyait et se sentait bien seul.

Il se passât encore des années et des années et des années avant qu’un beau jour le vent relatif et les pales ne se rencontrent.

De leur union, est né le pas des pales.

Lors de la naissance, quatre fées se trouvaient là. Trois des fées ont décidé d’offrir un don et la quatrième a dit, qu’elle verrait à la fin ce qui manquait pour compléter.

La première fée a fait don de la portance.

La deuxième fée a fait don de la poussée.

La troisième fée a fait don de la puissance.

La quatrième fée comme elle l’avait dit a vu tout ce qu’il manquait et l’a créé.

Le vent relatif et les pales ont remercié comme il se doit les fées pour tout ce qu’elles avaient fait et leur ont assuré qu’ils en feraient toujours le meilleur usage.

Et c’est encore ainsi aujourd’hui ».

C’est beau non ?

Le grand sujet quand on se retrouve à parler de nos légendes est de savoir si ce sont des légendes ou si ce sont des contes. Nous, nous pensons qu’un conte est imaginaire alors que dans une légende, il y a une part de vérité. La prochaine fois, on vous invite à découvrir ensemble la part de vérité de nos légendes.

A très vite

Le Hugues 500, le Hugues 300 et le Bell 206