You are currently viewing 21 – Où il est question d’une puce sur une pale en mouvement

21 – Où il est question d’une puce sur une pale en mouvement

  • Post category:Le Blog

Chère lectrice, cher lecteur, bonjour,

« Un pour tous et tous pour un ».

Saviez-vous que trois des quatre mousquetaires avaient réellement existé !

Nous, bientôt, ça va être 1 pour 2.

Après Athos qui est parti, c’est au tour de Porthos.

On lui dédie cet article.

On était très attristés bien sûr et sur ces entrefaites, qui voit-on arriver ? Les Pat’ en rond ! On les a surnommés ainsi en référence à Pattenrond, le chat d’Hermione dans Harry Potter parce que le nom du chat nous plaisait bien. Mais entre nous, toujours à chercher une puce sur une pale en mouvement, ça ne leur va pas si mal.

Autant vous dire que l’on n’avait pas trop envie de discuter de nos vols d’initiation, ce qui était pourtant l’objet de leur venue.

Ils avaient vu le programme de nos vols d’initiation sur notre site www.helicharentes.fr, en avaient paraît-il, longuement discuté entre eux et venaient nous faire part de leurs cogitations. Et quelles cogitations ! Ils ont commencé par dire que le briefing sol était trop long. Que ça ne devrait pas durer plus de 5 min. Et devant notre mine perplexe, ils ont concédé 10 mn mais pas 1 de plus. Ils nous ont dit aussi que le temps d’échange après le vol était inutile.

N’en étant pas à une contradiction près, ils nous ont dit que ce n’était pas un vrai vol d’initiation parce qu’on ne laissait pas les commandes au moment du décollage et de l’atterrissage et que ça n’était pas possible de laisser les commandes et que d’ailleurs, ils ne connaissaient aucun héli-club qui le faisait.

Porthos leur a dit qu’ils ne les connaissaient peut-être pas tous. Insensibles à l’ironie ! On leur a dit qu’il y avait effectivement peu d’héli-clubs qui le faisaient, très peu même, probablement moins que le nombre de pales du rotor de Porthos, et qu’il fallait des instructeurs de pointe. Mais que nous on le faisait.

On leur a dit qu’on n’allait pas leur apprendre que le décollage et l’atterrissage étaient les phases les plus techniques qui soient, nécessitant de nombreuses heures d’entraînement avant de pouvoir les faire seul(e) et donc pas quand on mettait un pied pour la première fois dans un hélico. Que nos instructeurs faisaient revenir au hangar au palonnier ce qui s’avérait déjà assez difficile mais permettait d’apprécier l’utilisation de cette commande et de ses effets sur le rotor anti-couple.

Sur les briefings, on leur a dit que 5 min pour un briefing sol, ce n’était pas un briefing. 10 min pas davantage. 30 min, c’était un briefing sol, que les principes de vol en hélicoptère méritaient bien d’être présentés et que le briefing à la fin du vol, était tout aussi nécessaire pour échanger sur les impressions suite au vol.

Nous avions à faire et leur prêtions une attention distraite jusqu’à ce qu’ils s’en prennent à Aramis. S’en prendre à l’un d’entre nous, c’est s’en prendre à tous.

Porthos, superbe, leur a dit « Brisons-là Messieurs ».

Dans la plus pure tradition de nos mousquetaires ?

Eh bien non ! pas du tout. Ça veut dire, cessons là la discussion. Ce qui fut fait !

Ah ce Porthos ! il n’est pas encore parti qu’il nous manque déjà !

A bientôt

Le Hugues 500, le Hugues 300 et le Bell 206