Chères lectrices, Chers lecteurs, bonjour,
Vous avez peut-être fait du latin ? Non ?
Nous non plus. Il a fallu qu’on se fasse traduire. « Favet Neptunus eunit », ça veut dire, « Neptune favorise ceux qui partent ».
C’est beau non ? c’est la devise de la ville de Nantes et celle du Bélem dont c’est le port d’attache. Le Bélem, vous voyez de quoi il s’agit ? Ce bateau qui a ramené la flamme olympique de la Grèce où elle a été allumée en vue des Jeux pentétériques ce qui signifie qu’ils ont lieu tous les 4 ans.
Nous sommes bien informés parce que pour nous, les JO c’est aujourd’hui ! entendez les Jeux d’Olympe. On vous a mis l’image dans le bandeau pour que vous compreniez ce que c’est. Les jeux d’Olympe, les JO, sont des jeux de déduction pour hélicoptères. Ce sont les Québécois qui nous y ont fait participer la première fois et depuis on concoure entre clubs.
L’idée, c’est de trouver le plus vite possible ce que montre l’image et s’il y a un hélicoptère, quelle est l’allure de vol de l’hélicoptère.
Bon là, y’a pas photo comme vous dites, on voit bien qu’il s’agit des Jeux olympiques antiques et que l’hélico est en vol stationnaire. C’est ce que l’on a répondu en 5 seconde chrono et une fois n’étant pas coutume, on a répondu plus vite que nos amis les Québécois.
Il faut dire que l’on n’a pas vraiment l’esprit de compétition et que pour nous, l’important est de participer. Et comme nous sommes des hélicos curieux associés à un Cessna qui est un puit de sciences (c’est un jeu pour hélicos mais le Cessna participe quand il est là), ce que l’on aime vraiment, c’est creuser le sujet après coup.
Et là, nous n’en avons pas cru nos pales ! parce que ce que l’on sait des JO contemporains et ce qui existait dans l’antiquité, eh bien, ce n’est pas du tout pareil !
Bon, c’est logique que les épreuves fussent un peu différentes. Mais la différence essentielle à nos yeux d’hélicos à Rochefort, nous qui prônons le pilotage des hélicos par des dames, c’est l’absence de dames pendant les JO antiques. Et quand on dit absence, c’est absence. Parce qu’une dame non seulement ne pouvait pas participer aux épreuves mais en plus, elle ne pouvait pas y assister ! sinon, couic !
Autre différence substantielle pour nous qui préférons la participation à la compétition comme on vient de le dire, concerne le plaisir de participer qui était étranger à l’idéal grec pour lequel seul valait la victoire ! enfin, la flamme n’était pas transportée entre les cités qui participaient aux Jeux, vu que le concept de flamme olympique n’existait pas en Grèce antique !
Bon, et puis par-dessus tout, il n’y avait pas d’hélicos. Il n’y avait pas non plus d’avions nous a fait remarquer le Cessna. Selon le principe que l’on ne pouvait pas tout avoir, il y avait par contre des courses de chevaux avec lesquelles les épreuves sportives commençaient. On se serait bien vu en quadrige quand on était 4 hélicos dans le hangar. 4 hélicos en vol stationnaire ! waouh !!!
Il faut dire que le vol stationnaire, le vol sur place si vous préférez, on dit aussi, le vol à vitesse nulle, c’est notre allure de vol fétiche. Décoller, atterrir, virer, voler en paliers, ça ne nous est pas spécifique même si les principes de vol sont différents d’avec les avions en particulier. Mais le vol sur place, ça, c’est notre spécificité. Pour regarder le paysage, c’est super. En le demandant au pilote instructeur, vous pourrez même faire du stationnaire tournant ! ce qui vous fait un panoramique à 360 °. Pas mal non ?
Pour les apprenti(e)s pilotes, il vous faudra attendre un peu de progresser dans votre formation parce que le vol stationnaire est aussi le vol le plus compliqué à piger. C’est l’art de l’équilibre entre les commandes. Et l’équilibre, c’est tout le pilotage d’un hélicoptère.
Bon, c’est pas tout ça mais nous, nous aimerions bien avoir aussi notre devise. On a pensé à « Va où le vent te porte » (le vent relatif bien sûr). On ne sait pas comment ça se dit en latin. Quelqu’un saurait-il traduire ?
A bientôt
Le Hugues 300, le Bell 206 et le Cessna