Chère lectrice, cher lecteur, bonjour,
Nous vous parlons souvent des vols d’initiation et depuis que ce blog existe finalement, nous avons assez peu évoqué la formation de pilotes. Celle qui vous donnera accès au plaisir de piloter seul(e) ou d’emmener un passager pour lui montrer vos talents, nonobstant un point de vue incomparable du monde à vos pieds, expérience toujours grisante.
Si vous décidez d’apprendre à piloter un hélico, attendez-vous à ce que votre entourage se questionne. Pourquoi apprendre à piloter un hélico. Et pourquoi pas un avion ?
Effectivement, pourquoi pas un avion ?
C’est là que ça vous démangera peut-être de répondre « parce que » sans plus de commentaire.
En même temps, vos interlocuteurs peuvent s’interroger. L’avion, est une machine volante bien plus accessible dans tous les sens du terme. Il y a bien plus d’aéro-clubs que d’héli-clubs, le coût est moindre et toutes choses égales par ailleurs, ça va plus vite. Pour se déplacer d’un point à un autre, mieux vaut l’avion.
Le hic, c’est qu’en avion de tourisme, vous ne voyez rien. Le ciel oui, mais le sol, que nenni. Et si comme notre co-rédactrice, votre réponse à pourquoi l’hélico, est : « pour avoir le monde à ses pieds », alors, vous faites le bon choix.
Quelqu’un vous dira bien qu’en ULM vous auriez aussi le monde à vos pieds.
Dans ce cas-là, nous avec Aramis, on ne répond pas. On ne va quand même pas nous comparer à un ULM !
Et pour en revenir au pilotage d’un avion, en plus, sans être chauvins, nous sommes bien plus compliqués à piloter qu’un avion. Pour nous piloter, la marche est plus haute et le défi plus grand.
Tout ça pour vous dire que si vous décidez d’apprendre à piloter un hélicoptère sans avoir jamais rien piloté avant, vous faites le choix de la difficulté mais vous montrez aussi que la difficulté ne vous fait pas peur. Nous, notre mantra (si nous comptons bien c’est le 4ème) est que la difficulté, ça s’apprivoise !
Notre Ecole assure les formations de pilotes privé(e)s. Pour la formation de pilotes professionnels, il faudra vous rendre ailleurs. Comptez a minima 45 h de cours dont 10 h en solo. A minima parce que ça dépendra de vos capacités au pilotage. On ne vous lâchera jamais en solo sans avoir vérifié la réalité de vos capacités de pilotage.
Ça, c’est pour la formation pratique. Pour la formation théorique, notre Ecole passe par l’Institut Mermoz déjà cité dans nos articles. Là, il vous faudra compter sur votre ténacité car si vous n’avez jamais rien piloté, il vous faudra tout apprendre, tout ce qui est commun avec l’avion comme la météorologie, les règles de l’air, les facteurs humains… et ce qui est spécifique aux hélicoptères. La formation se fait en e-learning, à votre rythme et se conclut par un examen sous forme de QCM.
Soit, vous passez les 10 modules d’un coup, oups les révisions, soit vous pouvez passer les modules 1 à 1. C’est plus long et plus coûteux (inscription, déplacement dans la ville du Centre d’examen choisi) mais peut-être moins téméraire.
Sans vouloir vous inquiéter, avec Aramis, nous ne savons pas ce qui est le plus dur quand on n’y connaît rien au départ entre assimiler la partie théorique et l’enseignement pratique. C’est vous dire !
D’autant que, vous vous en doutez, il y a des liens. Le théorique, au moins pour certains aspects éclaire le pratique. Et en même temps, encore faut-il être assez avancé dans ledit pratique pour voir en quoi ça l’éclaire. La réglementation ne l’impose pas mais nous, nous suggérons très fortement d’avoir passé et réussi le théorique avant les vols en solo.
Ça vous donne de la marge mais il ne faut pas traîner quand même. Conseil d’hélicos !
A très vite pour la suite
Le HUGHES 300 et le BELL 206