Chères lectrices, chers lecteurs, bonjour,Â
Nous profitons de ce que PLJ est venu voir comment avançait la construction du hangar, plus exactement, c’est son pilote qui est venu voir, pour commencer à aborder avec lui les principes de vol en hélicoptère.
Pour ceux qui nous rejoindraient aujourd’hui, PLJ est le raccourci de Pline le Jeune, notre futur co-turne dans le hangar. Comme il s’intéresse à nous en tant qu’hélicoptère, nous ne pouvons qu’être charmés. En plus, c’est un Cessna charmant qui fait le duo avec PNA, notre Pline l’ancien.
Bon, on ne peut que vous conseiller de repartir un peu en arrière et de lire les articles qui précèdent pour mieux suivre nos propos d’aujourd’hui. Et CARREMENT, pour passer un bon moment, de lire TOUT ce qui précède.
Nous savons ce que vous allez nous dire : ce serait avec plaisir mais vous n’avez pas le temps. Pas de souci. Avec Aramis, nous avons décidé d’entamer une nouvelle série d’articles qui s’intitule : voler, d’accord, mais comment ? et qui porte sur les principes de base du vol en hélicoptère.
On en a déjà parlé mais comme vous n’avez pas le temps de tout lire, vous aurez ainsi un résumé sur ce qu’il faut absolument avoir en tête pour tenir nos commandes et savoir s’en servir à bon escient.
Comme on s’adresse prioritairement à PLJ, à un avion donc, nous n’aurons pas le front, pour débuter cette série, de lui expliquer ce qu’est la portance. Mais pour vous qui n’êtes pas un avion, ça nous paraît difficile de faire l’impasse sur ce qu’est la portance. Si on vous parle de portance, pensez rotor.
Voilà comment ça se passe. Quand il tourne : l’air arrive par le dessus, au-dessus des pales donc, s’enroule autour du mât rotor et revient sous les pales. Quand on est au sol et que l’on se prépare à décoller, l’air prend de l’élan sur le sol, et donne plus de force à l’air en retour. C’est ce que l’on appelle l’effet de sol. L’effet de sol est d’autant plus important que le sol sur lequel on est posé est dur. Il faut donc mieux un sol bitumé qu’un sol en terre.
Donc l’air arrive par le dessus, il revient par en-dessous après avoir fait le tour du mât du rotor et il assure la portance. Pas de portance, pas de vol ou pas de décollage. Typiquement, se poser dans un endroit exigu et en cuvette, ça craint pour repartir. Ça craindra aussi en altitude à cause de la densité de l’air. Même si la température baisse en prenant de l’altitude ce qui en soi est bon pour la portance, comme la pression atmosphérique diminue, la densité de l’air diminue et ça, ça n’est pas bon pour la portance. Sur le sujet de la densité de l’air, allez voir ce que Shakespeare n’en dit pas. Il est vrai qu’au XVIème siècle, la question de la densité de l’air, fusse-t-on sur un balcon, n’était pas au cœur de l’intrigue.
Comme on dit toujours, Shakespeare n’en parle pas mais nous, si.
Nous sommes très fiers de vous dire qu’à Rochefort St Agnant, nous sommes dans des conditions plus que très parfaites de vol avec un petit parking bitumé et quasi au niveau de la mer.
Avec deux hélicos super sympa et deux instructeurs qui ne le sont pas moins, on peut difficilement rêver mieux.
A bientĂ´t
Le HUGHES 300 et le BELL 206