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68 – Les Ă©tapes du Tour

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ChÚre lectrice, cher lecteur, bonjour, 

Aujourd’hui, on vous emmĂšne sur le Tour. Non, pas le Tour de France. On le sait, c’est en ce moment, mais nous on n’y va pas. Non, nous, le Tour sur lequel on vous emmĂšne est le Tour de piste qu’on appelle aussi Circuit d’aĂ©rodrome. Aussi bien quand on dĂ©colle que lorsqu’on atterrit, c’est super important ! 

Savez-vous qu’en l’air comme au sol, nous avons des rĂšgles trĂšs prĂ©cises Ă  respecter ? On appelle ça les rĂšgles de l’air. Il est vrai qu’il ne s’agit pas que chaque pilote fasse Ă  sa façon pour se retrouver face Ă  face ou se suivre de trop prĂšs au moment de l’atterrissage par exemple, histoire de profiter des tourbillons d’air en bout de pales ou en bout d’ailes.

Ce serait trop long de vous citer toutes les rĂšgles de l’air. Aussi, avons-nous choisi d’évoquer celles du Tour de piste, Ă  savoir, toutes les manƓuvres que doit effectuer un aĂ©ronef autour de l’aĂ©rodrome d’abord pour en partir puis pour y revenir. Ce que l’on appelle les Ă©tapes du Tour de piste.

DĂ©jĂ , avant de partir, si l’on va sur un terrain que l’on ne connaĂźt pas, on s’enquiert de savoir Ă  quelle altitude on doit survoler le terrain. C’est notĂ© sur les cartes VAC dont on vous a dĂ©jĂ  parlĂ©.

Nous, sur l’aĂ©roport de Rochefort, en tant qu’hĂ©lico, on doit arriver Ă  1600 ft pour aller voir la manche Ă  air puis passer Ă  1100 ft le tout sans changer d’assiette, c’est-Ă -dire, rappelez-vous, sans changer de vitesse. Quand on dĂ©bute, le changement d’altitude sans changer de vitesse, c’est coton. Parfois aprĂšs aussi !

En Ă©tant Ă  1600 ft, nous les hĂ©licos allons pouvoir voir tout le trafic et notamment, voir si la piste est bien dĂ©gagĂ©e et dĂ©cider de ce qu’il faut faire si ce n’est pas le cas. Ça, c’est quand l’agent AFIS n’est pas lĂ  parce que, sinon, il nous dit qui se pose en premier et le temps que l’on doit attendre.

En effet, mĂȘme si Ă  Rochefort, on est sur un aĂ©rodrome non contrĂŽlĂ©, nous disposons d’un agent AFIS, pour AĂ©rodrome Flight Information Service toute l’annĂ©e en semaine et parfois tous les jours en Ă©tĂ©. Quand il est lĂ , l’agent AFIS nous dit s’il y a d’autres aĂ©ronefs qui veulent se poser ou se prĂ©parent Ă  dĂ©coller. On dit qu’il fait la sĂ©paration entre les aĂ©ronefs. C’est prĂ©cieux parce que, quand il n’est pas lĂ , il faut se faire les sĂ©parations nous-mĂȘmes.

Ne vous y trompez pas. L’agent AFIS n’est pas un contrĂŽleur. Il ne donne pas de clairances autrement dit d’ordres. Il dĂ©livre des informations sur le trafic ainsi que des informations genre piste en service, direction du vent, QNH, QFE, visibilité .

Ça nous facilite la vie. Ainsi, pas besoin de chercher le QNH avant de partir ni d’aller voir la manche Ă  air au retour. L’agent AFIS nous dit comment nous intĂ©grer dans le tour de piste, c’est-Ă -dire, Ă  quelle Ă©tape du tour de piste, on peut aller directement. Ça fait gĂ©nĂ©ralement gagner du temps car il y a plusieurs Ă©tapes et plusieurs points d’intĂ©gration possibles.

Par contre, s’il n’est pas lĂ , il faut tout faire soi-mĂȘme. Y’a donc intĂ©rĂȘt Ă  savoir ce que l’’on a Ă  faire.

Nous vous le disions pour dĂ©coller et pour atterrir, tout commence et tout se termine par le circuit d’aĂ©rodrome ou tour de piste. D’aucun pourrait considĂ©rer ça comme un jeu de piste et, de fait, au dĂ©but, ça y ressemble assez. AprĂšs, quand les automatismes sont acquis et que l’on ne se demande plus dans quel sens partir, ça devient un jeu d’enfants !

Avec Aramis, nos deux Ă©tapes prĂ©fĂ©rĂ©es sont au retour d’un vol. Ce sont d’ailleurs les deux premiĂšres Ă©tapes et les plus sport cĂŽtĂ© orientation. J’ai nommé :  la verticale des installations, quand on va voir la manche Ă  air et le dĂ©but de vent arriĂšre.

Pendant que PLJ trouve ses marques dans le hangar, nous allons nous faire plaisir et vous prĂ©senter ces deux Ă©tapes. Ah, je vois qu’il va falloir attendre un peu. On m’annonce un vol d’initiation qui n’était pas prĂ©vu. Des personnes qui sont venues au hangar, ont vu qu’il y avait quelqu’un et sont entrĂ©es. Ça peut arriver. Pas de souci, nous en hĂ©lico, quand il s’agit de voler on est toujours prĂȘt.

A bientĂŽt.

Le HUGHES 300 et le BELL 206