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70 – Mon copain d’abord

  • Post category:Le Blog

ChÚre lectrice, cher lecteur, bonjour, 

Je suis immensĂ©ment fier et heureux de vous annoncer le rĂŽle jouĂ© par Aramis dans l’arrivĂ©e prochaine de notre simu. Entendez par lĂ , notre simulateur de vol.

Je le trouvais dĂ©jĂ  Ă©lĂ©gant et racĂ©, je ne le dirai jamais assez, et maintenant, en plus, il va servir de modĂšle Ă  notre simulateur. Je lui ai dit, « Aramis, tu vas avoir un profil de mĂ©daille ». Il n’a rien dit, mais secrĂštement, je pense qu’il en est trĂšs satisfait. Aramis, c’est un taiseux, comme vous dites.

Vous me direz aussi que je parle pour deux ce qui n’est pas faux.

Bon, voilĂ , je vous explique. Mon copain Aramis, mon ami de toujours, va se prĂȘter Ă  un exercice trĂšs particulier en vue d’obtenir le moule de l’avant de sa coque de BELL 206. Il m’a expliquĂ© ça. Il paraĂźt qu’on va lui appliquer de la rĂ©sine jusqu’au cockpit, en vue de faire un moule de son avant, moule dans lequel sera installĂ© le simulateur.

Ça, c’est une premiĂšre grande nouvelle. Mais la suivante est encore mieux. Car sur ce simulateur, on volera sur un BELL 206 ! d’oĂč ma fierté ! Et la sienne !

Vous pourriez-vous dire que c’est curieux, alors que c’est moi qui suis l’hĂ©lico Ă©cole et qu’on ne fait pas de formation ab initio (formation initiale de pilote) sur le BELL dans notre Club, que ce soit Aramis qui serve de modĂšle au Simu.

Eh bien que nenni ! Si vous le pensez, je vous dĂ©trompe. Un simu sert Ă  s’entraĂźner. On peut apprĂ©cier les sensations, se sensibiliser Ă  l’altitude, Ă  l’orientation en vol, Ă  la mĂ©tĂ©o etc
autant de fois que l’on veut. S’entraĂźner au vol stationnaire 
 bref, rĂ©viser ce que l’on a appris en vol, apprĂ©cier les effets des commandes, les effets primaires et secondaires, nous y reviendrons, le tout sans aucune difficultĂ©, juste monter sur la mezzanine dans notre nouveau hangar laquelle est spĂ©cialement installĂ©e pour le simu.

PLJ (Pline le Jeune, voir article du mĂȘme nom), nous a dit que c’était trop bien un simulateur. Ça permettait de voler sans quitter le sol, peut-ĂȘtre un remĂšde Ă  la crainte d’avoir le vertige, argument que les dames expriment souvent, les messieurs ne se posant pas la question apparemment ! Ça permettait de s’entraĂźner au maniement des commandes et aux conditions de vol. Aux conditions et aux principes de vol, la mĂ©canique du vol comme on dit. Et ça nous ramĂšne Ă  Aramis. Parce que peu importe son moteur plus puissant et son allure diffĂ©rente de la mienne, les principes de physique (on vous en a situĂ© quelques-uns dans ce blog) qui prĂ©valent sont les mĂȘmes que l’on soit un BELL 206 ou un HUGHES 300. Moi, mon moteur est moins puissant. Je vole moins vite mais comme l’exercice est de s’entraĂźner, ce n’est pas la rapiditĂ© qui est recherchĂ©e.

Et cerise sur le gĂąteau comme vous dites, l’accĂšs au simu ne sera pas rĂ©servĂ© qu’aux membres du Club. Si vous accompagnez une personne qui vient faire un vol d’initiation, moyennant une participation financiĂšre, vous pourrez accĂ©der au simulateur.

Nos copains QuĂ©bĂ©cois, rappelez-vous notre article, « Alphonse, Brendam et Archibald », nous ont dit que c’était un super projet pour apprendre en s’amusant et qu’ils nous souhaitaient d’avoir beaucoup de succĂšs.

C’est pour ça qu’on vous en parle. Faites passer le mot s’il vous plaüt et à trùs bientît pour vous recevoir dans notre Club.

Le HUGHES 300 et le BELL 206