ChĂšre lectrice, cher lecteur, bonjour,Â
Je suis immensĂ©ment fier et heureux de vous annoncer le rĂŽle jouĂ© par Aramis dans lâarrivĂ©e prochaine de notre simu. Entendez par lĂ , notre simulateur de vol.
Je le trouvais dĂ©jĂ Ă©lĂ©gant et racĂ©, je ne le dirai jamais assez, et maintenant, en plus, il va servir de modĂšle Ă notre simulateur. Je lui ai dit, « Aramis, tu vas avoir un profil de mĂ©daille ». Il nâa rien dit, mais secrĂštement, je pense quâil en est trĂšs satisfait. Aramis, câest un taiseux, comme vous dites.
Vous me direz aussi que je parle pour deux ce qui nâest pas faux.
Bon, voilĂ , je vous explique. Mon copain Aramis, mon ami de toujours, va se prĂȘter Ă un exercice trĂšs particulier en vue dâobtenir le moule de lâavant de sa coque de BELL 206. Il mâa expliquĂ© ça. Il paraĂźt quâon va lui appliquer de la rĂ©sine jusquâau cockpit, en vue de faire un moule de son avant, moule dans lequel sera installĂ© le simulateur.
Ăa, câest une premiĂšre grande nouvelle. Mais la suivante est encore mieux. Car sur ce simulateur, on volera sur un BELL 206 ! dâoĂč ma fierté ! Et la sienne !
Vous pourriez-vous dire que câest curieux, alors que câest moi qui suis lâhĂ©lico Ă©cole et quâon ne fait pas de formation ab initio (formation initiale de pilote) sur le BELL dans notre Club, que ce soit Aramis qui serve de modĂšle au Simu.
Eh bien que nenni ! Si vous le pensez, je vous dĂ©trompe. Un simu sert Ă sâentraĂźner. On peut apprĂ©cier les sensations, se sensibiliser Ă lâaltitude, Ă lâorientation en vol, Ă la mĂ©tĂ©o etcâŠautant de fois que lâon veut. SâentraĂźner au vol stationnaire ⊠bref, rĂ©viser ce que lâon a appris en vol, apprĂ©cier les effets des commandes, les effets primaires et secondaires, nous y reviendrons, le tout sans aucune difficultĂ©, juste monter sur la mezzanine dans notre nouveau hangar laquelle est spĂ©cialement installĂ©e pour le simu.
PLJ (Pline le Jeune, voir article du mĂȘme nom), nous a dit que câĂ©tait trop bien un simulateur. Ăa permettait de voler sans quitter le sol, peut-ĂȘtre un remĂšde Ă la crainte dâavoir le vertige, argument que les dames expriment souvent, les messieurs ne se posant pas la question apparemment ! Ăa permettait de sâentraĂźner au maniement des commandes et aux conditions de vol. Aux conditions et aux principes de vol, la mĂ©canique du vol comme on dit. Et ça nous ramĂšne Ă Aramis. Parce que peu importe son moteur plus puissant et son allure diffĂ©rente de la mienne, les principes de physique (on vous en a situĂ© quelques-uns dans ce blog) qui prĂ©valent sont les mĂȘmes que lâon soit un BELL 206 ou un HUGHES 300. Moi, mon moteur est moins puissant. Je vole moins vite mais comme lâexercice est de sâentraĂźner, ce nâest pas la rapiditĂ© qui est recherchĂ©e.
Et cerise sur le gĂąteau comme vous dites, lâaccĂšs au simu ne sera pas rĂ©servĂ© quâaux membres du Club. Si vous accompagnez une personne qui vient faire un vol dâinitiation, moyennant une participation financiĂšre, vous pourrez accĂ©der au simulateur.
Nos copains QuĂ©bĂ©cois, rappelez-vous notre article, « Alphonse, Brendam et Archibald », nous ont dit que câĂ©tait un super projet pour apprendre en sâamusant et quâils nous souhaitaient dâavoir beaucoup de succĂšs.
Câest pour ça quâon vous en parle. Faites passer le mot sâil vous plaĂźt et Ă trĂšs bientĂŽt pour vous recevoir dans notre Club.
Le HUGHES 300 et le BELL 206