ChĂšre lectrice, cher lecteur, bonjour,
Avec Aramis, on a commencĂ© par en compter 6. Puis par en compter 8. En sây mettant Ă tous, on en a bien comptĂ© 7 : la troposphĂšre, la stratosphĂšre, la mĂ©sosphĂšre, et la thermosphĂšre et encore, la tropopause, la stratopause et la mĂ©sopause. Soit 4 strates + 3 limites entre strates ce qui fait bien 7.
7 ciels donc. Mais pourquoi vouloir aller si haut ?
Parce que la thermosphĂšre, câest tout de mĂȘme la limite de lâatmosphĂšre, donc 32 kms au-dessus du sol. Il y fait froid, pas moins de -50 ° Celsius et puis quây a-t-il Ă voir ?
Nous, on nây met pas les patins. Dâabord, câest bien trop haut. Et puis ce froid, câest Ă ne pas mettre une pale dehors ni quoi que ce soit dâautre dâailleurs ! en plus, tout ce qui est intĂ©ressant se passe dans le 1er ciel, voire le 2Ăšme puisque câest le haut lieu des nuages.
Nous, nous sommes trĂšs fiers de notre mĂ©thode pour reconnaĂźtre les grandes catĂ©gories de nuages. Notre conseil, potassez un peu parce que, pour briller en sociĂ©tĂ©, câest garanti. Quand vous direz dans une conversation qui sây prĂȘte que, lĂ , câest un cumulus fractus ou que lĂ , câest un altocumulus, vous ferez votre petit effet, on vous lâassure. Et alors, on ne vous dit pas si vous repĂ©rez un cirrus homogenitus !
On vous laisse revoir tout ça tranquillement avec tous les articles parus dans ce blog avec notre sĂ©rie sur les nuages, notre article sur lâatmosphĂšre et nos articles sur les masses dâair Immi et Mimi.
Pour en revenir Ă Monter au 7Ăšme ciel, ce que câest que dâavoir toujours une pale qui traĂźne lorsque nous sommes dans le hangar, nous avons entendu ça dans une conversation. Nous, quand nous glanons une expression de Terriens, on essaie dâen faire bon usage. Câest pourquoi, nous nous interrogeons sur lâintĂ©rĂȘt dây aller parce que, sâil sâagit de vĂ©rifier ce que le froid peut produire, il nâest pas nĂ©cessaire dâaller si loin quand on sait quâun moteur peut givrer Ă moins de 2000 ft ! et avec une tempĂ©rature extĂ©rieure positive !
Oui, oui, en hĂ©lico, peut-ĂȘtre bien en avion aussi, le moteur peut givrer Ă 20 °C donc avec une tempĂ©rature positive Ă cause du carburateur. Et si le carburateur givre, câest assurĂ©, ça arrĂȘte le vol parce que, si ça nâarrĂȘte pas le moteur, ça en rĂ©duit sĂ©rieusement la puissance.
Boule nous a dit faire fi du givrage parce quâil Ă©tait un moteur Ă piston Ă injection directe. Donc, quâil nâavait pas de carburateur et comme il nâen avait pas, lâeffet Venturi Ă lâorigine du givrage du carburateur nâavait pas dâeffet sur lui.
Mais que nĂ©anmoins, comme nous Ă©tions une Ecole de pilotage, nous a-t-il dit, câĂ©tait pertinent de vous parler de lâeffet Venturi sur le carburateur comme de tout ce qui pouvait givrer. Ăa ne pouvait pas faire de mal, sans aller aussi haut que le 7Ăšme ciel, et que, peut-ĂȘtre, dâailleurs, une petite rĂ©vision sâimposait sur le sujet de ce dont un moteur avait besoin pour fonctionner.
Boule (câest mon moteur) prend trĂšs au sĂ©rieux le fait dâĂȘtre le moteur dâun hĂ©lico Ecole.
Pour lui faire ce plaisir, faisons ensemble un petit point sur ce quâil faut pour voler. Donc, pour voler, il faut un mĂ©lange carburĂ© autrement dit du carburant mĂ©langĂ© Ă un comburant, en lâoccurrence, de lâair. La carburation permet de pulvĂ©riser le carburant dans lâair et de brasser le tout pour crĂ©er le mĂ©lange carburĂ© nĂ©cessaire au fonctionnement du moteur.
Boule ne paraissant pas totalement satisfait, vous pourrez retrouver sa propre description de son fonctionnement, Boule par lui-mĂȘme, dans ce blog avec notre article « MystĂšre et Boule de gomme » et pour ĂȘtre certains dâavoir bien tout compris, les articles « De bas en haut horizontalement », « Un tigre ou un lion » et « Façon grand reporter ».
Avec ce bagage, vous serez fins prĂȘts pour comprendre la suite. Et puis, vous ferez plaisir Ă Boule. Comme nous nous le disons souvent avec Aramis, quand il est facile de faire plaisir, il ne faut pas hĂ©siter.
A trĂšs vite.
Le HUGHES 300 et le BELL 206