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76 – Voir la vie en bleu

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ChĂšres lectrices et chers lecteurs, bonjour

Aramis n’est pas bleu, eh non, nul n’est parfait. Je le dis Ă  vous lecteurs mais pas devant lui car il ne faudrait pas qu’il se fĂąche, vu notre Ă©pisode prĂ©cĂ©dent. Il est parti pour un vol d’initiation au-dessus des marais. Un rĂ©gal. Je vous recommande surtout quand le ciel est bleu.

Les marais ne sont pas bleus mais l’eau miroite et le ciel s’y reflùte. Tout bon pour les photos !

La mer par ici, n’est pas bleue non plus, mais l’estuaire de la Seudre ou le long de l’ïle d’OlĂ©ron, c’est d’un bleu-vert profond. PrĂšs de l’üle Madame, c’est irisĂ© sous le soleil comme une nacre. C’est lĂ  qu’un vol en hĂ©licoptĂšre prend tout son sens. On vole moins vite qu’un avion et on peut faire du sur-place. Pour les photos, c’est assez pratique et l’instructeur se fera un plaisir, en reprenant le commandes, de vous octroyer quelques instants pour cadrer et graver dans le marbre ces moments en suspens. Ou, vous prendra en photo aux commandes, ce qui est pas mal non plus. 

La cĂŽte n’est pas bleue et le pont Transbordeur non plus mais Ă  voir en hĂ©licoptĂšre, ça mĂ©rite le dĂ©placement.

Qu’est-ce qui est bleu sinon ?

Eh bien moi, vaillant et toujours prĂȘt pour emmener qui un pilote en herbe dans le cadre d’un vol d’instruction qui un pilote en rĂȘve dans le cadre d’un vol d’initiation.

Et du rĂȘve Ă  la rĂ©alitĂ©, il n’y a qu’un souffle (du rotor) of course.

Qu’est-ce qui est bleu encore ? Eh bien l’Avgas, mon carburant.

Le hangar n’est pas bleu mais ça fait ressortir notre logotype qui lui, est bleu.

Comme je disais tout de mĂȘme Ă  Aramis qu’il fallait voir la vie en bleue, il m’a fait remarquer que pour les Terriens, il fallait voir la vie en rose. Ah ces Terriens, ils ne font jamais comme nous ! Je lui ai rĂ©pondu que ce n’était pas incompatible. Car le rose dĂ©coule du bleu. Je ne veux pas paraĂźtre pĂ©dant, mais comme il le sait lui-mĂȘme, il y a 3 couleurs primaires dont dĂ©pendent des couleurs secondaires. Le bleu est une couleur primaire et le rose, une couleur secondaire. Autrement dit, une couleur que l’on obtient avec du bleu ou Ă  partir du bleu. Pas un sous-produit cependant. C’est une couleur Ă  part entiĂšre secondaire

Et le PRIMAIRE et le SECONDAIRE, ça nous connaüt ! C’est typique de nos commandes avec des effets primaires qui correspondent à ce que l’on veut faire, du moins en principe, et des effets secondaires que l’on doit corriger.

Tenez, cette histoire de couleur primaire et de couleur secondaire, ça nous donne une idĂ©e pour notre prĂ©sentation Ă  venir Ă  PLJ de nos commandes et de la façon dont on vole. Il nous en a reparlĂ© pas plus tard que ce matin. Quand l’initie-t-on Ă  nos commandes ?

Il nous a dit qu’il avait lu tout le blog, Waouh ! et qu’il avait bien vu les articles sur les commandes mais qu’un petit cours particulier serait pas mal quand mĂȘme.

Avec Aramis, nous sommes fĂ©rus de pĂ©dagogie. Et de tous les moyens susceptibles de favoriser la comprĂ©hension d’oĂč dĂ©coule la mĂ©morisation et, avec de l’entraĂźnement, un jour les automatismes
 Donc, nous expliquerons Ă  PLJ et testerons au passage avec lui, l’apprentissage de nos commandes et de leurs effets EN COULEUR. Si ça marche pour lui, ça pourrait marcher pour d’autres.

Ça va ĂȘtre du plus bel effet, on le sent.

On va d’abord revenir au vent arriĂšre. Ce sera ainsi une bonne chose de faite et dĂšs que PLJ sera disponible, on l’intĂ©grera Ă  cette recherche pĂ©dagogique autour de l’usage de couleurs, en l’initiant par la mĂȘme occasion au maniement des commandes.

Autant vous dire que l’on a les pales qui en fourmillent d’impatience.

On vous dit au mois prochain.

Le HUGHES 300 et le BELL 206